Du 14 octobre au 24 novembre 2020

Antonietta Grassi
Lifelines

PATRICK MIKHAIL à Montréal est heureux de présenter LIFELINES, une exposition de nouvelles œuvres par la peintre montréalaise ANTONIETTA GRASSI. Initialement prévu en avril 2020, le report de ce projet et notre climat social actuel lui ont donné encore plus de pertinence. Marque de commerce de l’artiste, les lignes à l’apparence de fils sont maintenant devenues celles qui tissent un mécanisme de survie, essentiel en ces temps d’isolement. Ils sont maintenant, plus que jamais, la corde de sauvetage qui rattachent les connexions.

Dans LIFELINES, Antonietta Grassi explore les liens entre le tissage, la programmation informatique et la peinture, en se référant à l’analyse des données, les systèmes analogiques et les métiers à tisser. Elle met en évidence leur physicalité et leur matérialité, et la manière dont ils réfèrent à la peinture. Antonietta Grassi s’intéresse au rôle joué par les femmes dans les débuts de la programmation informatique et la curieuse disparition de leur histoire. L’explosion rend hommage au travail d’Ada Lovelace et Charles Babbage dans le développement des « Moteurs Analytiques » (c’est-à-dire les premiers ordinateurs), lesquels étudiaient les systèmes et les codes comme un nouveau langage. La relation entre la technologie des premières formes de programmation et la machinerie utilisée dans l’industrie du textile justifie l’intérêt important de l’artiste envers le travail dans lequel les femmes sont depuis longtemps impliquées.

Dans la série « Lifelines », Grassi explore les liens/relations entre le tissage, la programmation informatique et la peinture, avec des références au traitement des données, aux systèmes analogiques et aux métiers à tisser. Elle met en évidence leur physicalité et leur matérialité, et la manière dont ils réfèrent à la peinture.

Le travail d’Ada Lovelace et de Charles Babbage sur la “machine analytique” (c’est-à-dire le premier ordinateur) était une étude des systèmes et des codes – un nouveau langage. La relation entre la technologie des premières formes de programmation et la machinerie utilisée dans l’industrie du textile justifie l’intérêt de l’artiste envers le travail dans lequel les femmes sont depuis longtemps impliquées.

Grassi s’intéresse au rôle joué par les femmes dans les débuts de la programmation informatique et la curieuse disparition de cette histoire. Son travail est aussi empreint d’un désir de respect et de dignité ; se souvenir du temps des guildes et des objets créés par le savoir-faire d’artisans dont on prenait soin — l’émancipation, l’estime et la grâce réclamées par John Ruskin et Robert Morris du mouvement Arts and Crafts.

Antonietta Grassi cherche à s’éloigner de notre culture actuelle d’obsolescence planifiée et de vitesse, pour se diriger dans une avenue plus ralentie et contemplative. Avec son approche lente et mathématique de la peinture, les superpositions de lignes tissent des liens vers son propre passé et celui d’autres peintres, scientifiques, programmeurs et travailleurs du textile.

Alors que du premier coup d’œil, son travail peut ressembler à de l’abstraction Hard-Edge,  en s’approchant des œuvres il devient évident qu’il s’agit d’une construction nettement plus tactile. La main de l’artiste prend toute son importance, tout comme le temps dédié au processus. Et il y a la mémoire, l’histoire, la signification et la connexion.

Et alors que son travail a toujours été une manière de connecter, depuis le début de la pandémie le projet « Lifeline » prit un rôle encore plus important : les lignes servent de mécanisme de défense à travers cette période d’isolement sans précédent. Ils sont maintenant, plus que jamais, la corde de sauvetage qui rattache les relations.


PATRICK MIKHAIL in Montréal is pleased to present LIFELINES, an exhibition of new work by Montréal painter ANTONIETTA GRASSI.  Originally scheduled for April 2020, the project was postponed and has taken on a greater significance in our current social climate.  Grassi’s trademark, thread-like lines have now become lines that serve as coping mechanisms through this unprecedented time of isolation.  They are now, more than ever, a lifeline of connections.

In LIFELINES, Grassi explores the connections between weaving, computer programming, and painting with references to data processing, analog systems, and textile looms.  She highlights their physicality and materiality and how they relate to painting.  Grassi is interested in the significant role that women played in early computer programming, and the curious disappearance of that history.  The exhibition partly pays homage to Ada Lovelace and Charles Babbage’s work on developing the Analytical Engine (aka the first computer), which was a study in systems and codes—a new language. The relationship between the technology of early programming and the machinery of the textile industry brings forth the important focus for Grassi on the work that women have long been involved with.

In the series “Lifelines” Grassi explores the connections between weaving, computer programming and painting with references to data processing, analog systems and textile looms. She highlights their physicality and materiality and how they relate to painting.

Ada Lovelace and Charles Babbage’s work on developing the “Analytical Engine” (aka the first computer), was a study in systems and codes—a new language. The relationship between the technology of early programming and the machinery of the textile industry brings forth the important focus for Grassi on the work that women have long been involved with.

Grassi is interested in the significant role that women played in early computer programming, and the curious disappearance of that history. There is also a desire in her work for the respect and dignity of the thing; remembering the time of guilds and objects that were well-made by artisans who were well-looked after—the empowerment, esteem, and grace called for by John Ruskin and Robert Morris of the Arts and Crafts Movement.

Grassi seeks a move away from our current culture of planned obsolescence and speed, and toward a slower and more contemplative approach. With her slow and mathematical approach to painting, layer upon layer of lines weave connections to her own past and the past of other painters, scientists, programmers, and textile workers.

While at first glance, her work may look like hard-edge abstraction, on closer viewing, it becomes clear that it has a more tactile build. There is the importance of the artist’s hand here, and of the time attributed to the process. There is memory, history, meaning, and connection.

And while her work has always been a way to connect, since the onset of the pandemic, the Lifelines project has taken on an even greater role: the lines serve as a coping mechanism through this unprecedented time of isolation. They are now, more than ever, a lifeline of connections.

Antonietta Grassi, Lifelines, Vue D'installation, Patrick Mikhail Gallery, 2020. Photo: Maxime Brouillet

Antonietta Grassi, Lifelines, Vue D'installation, Patrick Mikhail Gallery, 2020. Photo: Maxime Brouillet

Antonietta Grassi,  Lifelines in the Age of Anxiety No. 2, Acrylique, huile, encre sur lin, 84" X 80", 2020

Antonietta Grassi, Lifelines, Vue D'installation, Patrick Mikhail Gallery, 2020. Photo: Maxime Brouillet

Antonietta Grassi,  Lifelines in the Age of Anxiety No. 1, Acrylique, huile, encre sur lin, 84" X 78", 2020

Antonietta Grassi,  Lifelines in the Age of Anxiety No. 3, Acrylique, huile, encre sur lin, 84" X 78", 2020

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